Chaque année, la pollution atmosphérique tue environ sept millions de personnes dans le monde entier. Selon les données de l'OMS, 9 personnes sur 10 respirent un air dont la teneur en polluants excède les limites fixées en application des directives de l'Organisation et les pays à revenu faible ou intermédiaire en sont les plus exposés. L'OMS accompagne les pays dans leur lutte contre la pollution atmosphérique.
Qu'il s'agisse des nuages de pollution qui planent au-dessus des villes ou de la fumée qui pénètre dans les habitations, la pollution atmosphérique constitue une menace majeure pour la santé et le climat. Chaque année, les effets cumulés de la pollution atmosphérique ambiante (extérieure) et domestique sont responsables d'environ sept millions de décès prématurés, principalement en raison de la hausse de la mortalité imputable aux accidents vasculaires cérébraux, aux maladies cardiaques, aux bronchopneumopathies chroniques obstructives, aux cancers du poumon et aux infections respiratoires aiguës.
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Qu'il s'agisse des nuages de pollution qui planent au-dessus des villes ou de la fumée qui pénètre dans les habitations, la pollution atmosphérique constitue une menace majeure pour la santé et le climat. La pollution atmosphérique ambiante est responsable d’environ 4,2 millions de décès par an, imputables à des accidents vasculaires cérébraux, maladies cardiaques, cancers du poumon et infections respiratoires aiguës ou chroniques.
Environ 91 % de la population mondiale vit dans un environnement où les niveaux de qualité de l’air sont inférieurs aux limites établies par l’OMS. La pollution atmosphérique ambiante affecte tant les pays développés que les pays en développement, mais ce sont les pays à revenu faible et intermédiaire qui en paient le plus lourd tribut, les régions du Pacifique occidental et de l'Asie du Sud-Est de l'OMS étant les plus touchées.
Les sources de pollution atmosphérique sont nombreuses et varient en fonction du contexte. Au nombre des principales sources de pollution extérieure figurent l’énergie domestique, utilisée pour la cuisson et le chauffage, les véhicules, la production d’électricité, l’agriculture, l’incinération des déchets, et l'industrie. Les politiques et les investissements qui appuient la mise en place de politiques intégrées visant à favoriser une utilisation durable des terres, une énergie domestique et des transports moins polluants, la mise en place de logements, de production d'électricité et d'industries écoenergétiques, ainsi qu'une meilleure gestion des déchets municipaux peuvent permettre de réduire efficacement les principales sources de pollution atmosphérique ambiante.
La qualité de l’air est étroitement liée au climat et aux écosystèmes de la terre à l’échelle mondiale. Bon nombre des facteurs de pollution atmosphérique (à savoir la combustion de combustibles fossiles) sont également des sources d’émissions de gaz à effet de serre. Les politiques visant à réduire la pollution atmosphérique sont donc bénéfiques tant pour le climat que pour la santé, en ce qu'elles permettent de réduire la charge de morbidité imputable à ce type de pollution et contribuent à l'atténuation des changements climatiques à court et à long terme.
La pollution de l’air intérieur figure au rang des principales causes de maladies et de décès prématurés dans les pays en développement.
L’exposition à la fumée induite par les feux de cuisson cause 3,8 millions de décès prématurés chaque année, principalement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Le fait de brûler des combustibles tels que des déjections animales, du bois et du charbon dans des poêles ou des foyers inadéquats génère toute une série de polluants nocifs pour la santé, notamment des particules en suspension, du méthane, du monoxyde de carbone, des hydrocarbures aromatiques polycycliques et des composés organiques volatils. La combustion de kérosène dans des lampes à mèche simple produit également des émissions importantes de particules fines et d'autres polluants.
Parmi ces polluants, les particules en suspension sont tout particulièrement préoccupantes. De nombreuses études attestent d'un lien de causalité directe entre l’exposition aux particules en suspension et la dégradation de l'état de santé. Les particules de très faible diamètre (PM2,5 ou moins) sont généralement plus dangereuses et les particules ultrafines (un micron de diamètre ou moins) peuvent pénétrer dans les tissus et les organes, ce qui exacerbe plus avant le risque d'impact systémique sur la santé.
L’exposition à la pollution de l'air intérieur est susceptible de nuire à la santé tant des enfants que des adultes et ce, de diverses manières, allant de maladies respiratoires à des cancers ou des problèmes oculaires. Les personnes qui dépendent de carburants et d’appareils polluants sont également davantage exposées aux risques de brûlures, d’empoisonnements, de blessures musculo-squelettiques et d’accidents.